1. |
Les Fleurs
03:31
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Les Fleurs (Les Cabots)
paroles et musique Charles Lécuyer
Mon travail j'vends des fleurs
C’est un plaisir
Oui c'est mon p'tit bonheur
Un brun de poésie
Dans un monde de fleurs
Moi j'aime la vie
Les soucis même en fleurs
Ça s'évanouit
Ça ne dure qu'une saison
Et puis ça fait jolie
Rien qu'une seule fois j'en ai
Planter pardi
Les pensées ont en a
Jamais assez
On en met partout
Moi j'aime les cultiver
Ça se vend comme des petits pains
Qui viennent d'être fait
Les impatiences très vite
Se multiplient
Leurs couleurs chatoyantes
Chatouillent mes envies
La tête et puis le ventre
Et puis plus bas aussi
La misère je comprends pas
À quoi ça sert
Ça dégringole partout
ça fait seulement du vert
Faut ramasser les feuilles
Qui sont tombées parterre
Les immortelles ça vit
Pas si longtemps
On en met sur les tombes
les morts ils sont contents
Ils r'gardent le truc crever
C’est vraiment trop marrant
C’est fou comme les belles plantes
Aiment les fleurs
Ça illumine leurs yeux
Ouvre leurs coeurs
Elles sont de toute beauté
Comme quoi l'autre il s'est trompé
Une rose c'est pas plus beau
Sur un gros tas de fumier
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2. |
Tu es belle
04:05
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Tu es Belle
Paroles et musique Charles Lécuyer
Tu es belle
Tes cheveux ont des reflets roux
L'automne en est rendu fou
Et se pend à tes genoux
Tu es belle
Le monde se brise avec fracas
Autour tout vole en éclats
Et on croirait qu'ça t'atteint pas
Tu es belle
Tu regardes en face la folie
Celle des autres qui détruit
Impassible tu lui souris
Tu es belle
Tu sais que l'arbre vit encore
Que la sève coule dans son corps
Et qu'au fond il trompe la mort
Tu es belle, tu es belle, tu es belle
Tu es belle
Ton corps est si chaud en toi
L'hiver tu n'a jamais froid
Tu dors toute nue dans les draps
Tu es belle
Il te suffit d'un sourire
Une réponse que tu ne veux pas dire
Tu finis par t’en sortir
Tu es belle
Ta bouche sait si bien embrasser
A mi-mots je suis condamné
Pendu à tes lèvres je repose en paix
Tu es belle
Tu sais que le feu n'est pas mort
Sur les braises sans effort
Tu souffles et l'enfer brûle mon corps
Tu es belle, tu es belle, tu es belle
Tu es belle
Les fleurs se dressent vers le ciel
Le printemps déploie ses dentelles
Les fleurs se dressent vers le ciel
Le printemps déploie ses dentelles
Grâce à toi il se rappel
Tu es belle
Les pieds nus dans le ruisseau
Le vent glissant sur ta peau
Caressé par l’air et l’eau
Tu es belle
Ça tient à bien peu de choses
Cet air qui dit « viens si tu l’oses »
Moi sur tes seins je me dépose
Tu es belle
Et si parfois je te mords
Et te remords sans remords
Je veux juste croquer la vie encore
Tu es belle, tu es belle, tu es belle
Tu es belle
Quand sur moi tu viens danser
Brûlante comme un soleil d’été
Qui ne va jamais se coucher
Tu es belle
Ceux qui te disent le contraire
C’est qu’ils te veulent prisonnière
Ta liberté les exaspèrent
Tu es belle
Belle à n’en plus finir
Belle à se croire mourir
Étouffé par le plaisir
Tu es belle
Tu ressors toujours du décor
Comme l’aurore qui vient d’éclore
Des rayons de miel et d’or
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3. |
Mon Cabot
02:48
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Mon Cabot
(paroles et musique Charles Lécuyer)
Mon cabot est plein de poils
Il pointe son nez vers les étoiles
Tellement longtemps c'est pas normal
Qu'il aurait le temps de faire mon thème astral
Mon cabot crève la dalle
Il se jette sur tout tel un chacal Son appétit
phénoménal
Défit les lois du règne animal
Mon cabot (mon cabot mon cabot) Il est beau
(il est beau il est beau) Mon cabot est génial
Il mord les gars du front national
Il leur arrache un bout de leurs futals À l'endroit
où ça fait le plus mal
Mon cabot fait scandale
il trouble le repos dominicale
tout les peigne-cul qui se trimbale
ça le fout vraiment de mauvais poil
Refrain
Mon cabot mais qu’est-ce qu’il est beau! C’est
le plus beau de tous les cabots
Il a du chien et il les rend toutes accrocs
Toujours plus de caresses il en a jamais trop
Est-ce sa queue qui remue ou ses jolis crocs?
Ou-bien son tatouage et son air corniaud ?
La puce aux oreilles, comprendo cogito
Il est beau beau beau beau beau beau beau
mon cabot
Mon cabot se fait la malle
Il voit une belle et il détal
Il lui dit ne craint plus le mal
Et lui propose son os à moelle Mon cabot faut
que je vous parle A un gros problème cérébrale
C’est syndrome de la baballe
On dirai un débile mental
Refrain
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4. |
Composer des 2
04:15
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Composer des deux
paroles et musique Charles Lécuyer
Travailler naturellement
Avancer sans introspection
Où se poser un moment
Pour faire le point sur ses ambitions
Mais cette foutu notion du temps
Quand le système entre en action
Savoir ce que tu veux vraiment
Dans ta tête c'est un vrai brouillon
Il faut pourtant composer des deux
Composer des deux il le faut pourtant
Reggae trois temps composer je peux
Composer je peux en reggae trois temps
Les amis assurément
Sont un soutient pour allez jusqu'au bout
Sur le chemin bien souvent
On les sème comme des petits cailloux
La solitude pèse et ment
La culpabilité itou
Quel ami suis je pour ces gens?
Mais non c'est juste mes rêves sont trop fous
Refrain
Pour choisir la passion
Encore il fallut que l'on tienne le coup
Notre amour en déraison
J’ai bien peur qu'il ne vaille plus un clou
Car dans notre liaison
Moi je ne voit plus que du flou
Et si tu me pose la question
Oui c'est dans tes yeux que je lis tout
Refrain
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5. |
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6. |
Les Chanteurs Ennuyants
03:06
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Les Chanteurs Ennuyants
(Parole et musique Charles Lécuyer)
Les chanteurs ennuyant ont plein d'histoires
Des trucs à raconter qui se passent sous notre nez
Les chanteurs ennuyants ont bonne mémoire
Pour ne pas oublier tout ce qu'est sans intérêt
Ils représentent l'avant garde
Ils ont décidé de tester tout ce qu'a jamais été fait
Mais personne ne les a mit en garde
Que si ça avait pas été fait c'est que c'était nul à chier
Les chanteurs ennuyant sont si rasoirs
Qu'y a des veines tailladées à chaque concert donné
Les chanteurs ennuyants sont plein d'espoir
Ils comptent les rescapés quand la salle est rallumée
Des temps modernes ce sont les bardes
Ce sont les seuls a capter les dérives de l'humanité
Mais alors pourquoi ils nous barbent
Avec leur chien leur télé leur belle-mère déjantée
Solo
Les chanteurs ennuyant pour dormir le soir
Somnifères remplacés dépendance oubliées
Les chanteurs ennuyant c'est dérisoire
Mais par certains cotés je dois leur ressembler
Finalement oui il me tarde
Qu'ils finissent par écouter cette chanson à leur sujet
Ils comprendront qu’il y en a marre d'eux
les chanteurs ennuyants sont vraiment ennuyeux
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7. |
Mytho
05:14
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Mytho
Comme ma vie est ennuyante
Alors je mythomanie
Oui je suis grosse et puis je chante
J’ai bien le droit d’être jolie
Et les garçons ne me regardent
Jamais comme je le veux
Et quand sur moi ils s’attardent
J’arrive à lire dans leurs yeux
Comme ma vie es ennuyante
Alors je mythomanie
À une vitesse folle j’invente
De quoi briller dans la nuit
De quoi être intéressante
De quoi me mentir un peu
De quoi être insolente
De quoi briller à vos yeux
Comme ma vie est ennuyante
Alors je mythomanie
Que quelqu’un dise que je mente
Alors je surenchéris
Et puis personne ne se tente
Jamais à revérifier
Ma solitude est pesante
Trouvez-vous pas qu’elle me sied?
Comme ma vie est ennuyante
Alors je mythomanie
Je m’égosille et je me vante
D’exploits aux États Unis
De beaux amants, de belles amantes
Que j’ramène chaque soir dans mon lit
J’y crois encore, seule dans mon antre
Prisonnière de ma folie
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8. |
Le Nuage
03:43
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Le nuage
Le nuage est libre et flotte dans les airs
Avec son insouciance, porté au gré du vent
Insaisissable il est, ainsi vu de la terre
Il passe son chemin si dédaigneusement
Se croyant supérieur au sol noir et boueux
Qu’il réduit chaque jour de sa pluie torrentiel
Il cherche à jamais un pays comme les cieux
Immaculé sans fin, pur et éternelle
Quand enfin il découvre ce pays Idyllique
Où les plus hauts sommets sont bien plus blanc que lui
Et le font paraitre gris et nostalgique
Enterrant à jamais sa fausse modestie
Frôlant la montagne, en caressant la neige
Il s’immobilise couché contre un versant
Et volontairement il succombe au piège
Il se noie dans les airs, se perd dans le néant
Et moi combien de coeurs ai-je bien pu souiller?
Imposant fièrement mes sentiments trop forts
En recherchant sans fin ce que j’avais donné
J’ai trouvé comme lui, la plus fosse des morts
Car il est toujours là conservant sa blancheur
Cependant purifier de son excès d’orgueil
Lover discrètement tout contre son bonheur
Désormais en neige il célèbre son deuil
Qu’il est doux de dormir contre tant de beauté
Que l’on cherchait si fort donc que l’on aime tant
Et dont on se fout d’être ou non aimé
Pourvu qu’on l’ai trouvé, qu’on y reste dormant
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9. |
Irae
04:50
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Irae
texte et musique Charels Lécuyer
Il l'avait rencontré bien loin de Babylone
C'est quand il était jeune au lycée à l'école
Il l'avait choisit pour son air qui rayonne
L'air de dire je suis libre de ce monde qui déconne
Il avait placé en elle tant d'espérances déchues
D'amour de beauté à jamais vécue
Elle avait fait de lui un véritable lion
Lui avait inspirer son combat contre Babylone
Irae, all my people in one race
Irae, when life is not a race
Irae, you figthing for your interest
Irae, we figthing for progress
Les dix kilomètres autour de son village dans ses yeux
Un vaste paysage où l'on se perd peu à peu
Elle voulait voire le monde pour y perdre qui elle veut
Mais lui ne s'y perdait pas elle n'était plus éperdue
Si elle voulait du rêve alors un jour elle reviendra
Mais lui se fichait des si do ré mi fa sol la
Il suit la même route comme ça on sait le trouver
Que ce soit elle ou une autre il n'y pouvait rien changer
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10. |
Le Facteur
03:21
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Le Facteur
Le facteur est amoureux
Le courrier arrive quand il peut
Le courrier arrive où il veut
Le courrier n’arrive pas quand il pleut
Monsieur le facteur a rangé son vélo
Dans sa Kangoo il a plus de boulot
La mondialisation le touche à son niveau
Ça fait mal ça fait mal quand ça tombe d’aussi haut
Mai lui il s’en fout et il chante à tue-tête
Ç’est bien homme le plus le plus heureux sur cette planète
refrain
Cette jeune fille est si belle
Que les plis, correspondances du village tout entier
S’en retourne à l’adresse originelle
Marqués dessus n’habite plus à l’adresse indiquée
Mais il faut voir ses yeux
Au vent flotter ses cheveux
Et l’on croirait pour peu
Que le paradis n’est pas dans les cieux
refrain
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11. |
Mon Ami
05:02
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Mon ami
paroles et musique Charles Lécuyer
J’ai un ami
Je l'ai tant écouté
Il m'a tenu compagnie
Je voulais l'en remercier
Oh mon ami
Je ne t'ai jamais parler
Il ne me maquait pas l'envie
Mais le temps nous séparait
J’entends la voix de Brassens
Et soudain mon coeur se pince
C’est si bon et c'est si fin ce
Petit morceau de brassens
J’veux des prêtres défroqués
Des prostituées canonisées
Des salopes qui savent aimer
Des puritaines au coeur glacé
Car les flics sont sans foi ni loi
Et les bandits sont bons et droits
Et dieu dans tout ça
Existe quelques fois
Quelques fois moi j'y crois
Et puis d'autres fois pas
Alors à quoi ça sert tout ça
refrain
Parce que la vie est ainsi faite
De jours de deuil de jours de fête
À la fois victoire et défaite
Tant d'opposés qui se reflètent
Je veux voir l'amour et la mort
Qui dansent ensemble dans un décor
De coup de coeur de coup du sort
Et Brassens qui leur cri encore
Encore et toujours plus fort
Toujours plus fort
refrain
Oh mon ami
Je ne t'ai jamais parler
Il ne me manquait pas l'envie
Je voulais t'en remercier
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12. |
L'Apocalypse
01:35
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L’Apocalypse
C’est à la recherche d’un oubli inutile
Noyant tant bien que mal mon chagrin solitaire
Au milieu des rêves d’un sommeil facile ( aspiration et expiration de la fumée )
Que j’ai fait ce songe sur ma propre misère
Il faisait nuit blanche et le soleil brillait
Des milliers d’étoiles perçaient les nuages
Desquelles en déesse la lune s’habillait
Surplombant du ciel ce doux paysage
Tous les hommes étaient là car ils trouvaient ici
De quoi poser leurs coeurs mais aussi leurs tourments
Consacrant leur amour aux Douces facéties
Que l’apocalypse portait docilement
Mais alors j’ai boudé ce monde trop simple
Mes pas sur le sentier fuyait dans la peine-ombre
Loin des banalités de tous ces disciples
Adorant chaque chose de leur trop grand nombre
Mon refuge établi dans un petit bosquet
J’ai coucher tout du long mon corps que seul possède
Écoutant du murmure la source qui coulait
Mon esprit gémissant suggérait un « à l’aide! »
J’ai immergé ma main dans le mince filet
Pour rafraîchir mon front
D’un morceau du ruisseau
Et au creux de ma paume est resté mon souhait
Prisonnier simplement dans une goute d’eau
Et alors que les hommes aimaient la même chose
Moi je possédais seul la perle des beautés
Et alors que leurs coeurs composaient tout en prose
Mon être tout entier en vers s’est exclamé:
« Que l’homme et le ciel sont un amour futile !
L’ homme se tord le cou pour regarder briller
Il ne voit qu’au-dessus de son propre nombril
Sans savoir qu’il marche sur autant de beauté »
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